Depuis quelques temps, le centre d’examen d’Evere/Schaerbeek propose aux candidats de conduire selon les indications du GPS. C’était déjà prévu dans la documentation officielle du centre d’examen depuis des années mais ce n’était jamais demandé. Vu qu’un grand nombre de conducteurs s’en servent pour se déplacer, les dirigeants se demandent s’il ne faudrait pas l’imposer à l’examen pratique.  En Flandre, c’est devenu obligatoire depuis octobre 2023. En Wallonie, ce n’est pas à l’ordre du jour. À Bruxelles, c’est facultatif à Schaerbeek mais pas effectif à Anderlecht.

Après la manoeuvre de stationnement, l’examinateur demande d’encoder une adresse. L’élève doit s’y rendre en respectant les directives du GPS. Ce n’est pas obligatoire pour deux raisons. La première, c’est que l’élève n’est pas préparé à ça. Il peut décliner la demande sans influence sur son évaluation. Ou alors, il n’y a pas l’équipement nécessaire pour utiliser un GPS intégré ou via une application. Cela suppose d’avoir un GPS mis à jour intégré dans le véhicule ou d’utiliser son téléphone sur un support fixe avec une application et des données mobiles. Même s’ils sont relativement fiables, ils commettent parfois des erreurs. Cela renforce aussi l’idée que le téléphone devient indispensable lors de la conduite, ce qui n’est pas un bon message en termes de sécurité routière.

Personnellement, je trouve que l’examen doit se concentrer sur l’essentiel: assurer une conduite sécurisante. Une fois le permis définitif en poche, le nouveau conducteur aura tout le loisir de choisir le système qui lui convient en fonction de son équipement. Imposer une pratique en partant du principe que c’est devenu commun, entraînera d’autres obligations futures comme l’usage du cruise control, le limiteur de vitesse ou toute autre aide à la conduite.