Zone résidentielle et zone de rencontre

Une ou plusieurs voies publiques aménagées dont les accès sont indiqués par les signaux F12a, et les sorties par les signaux F12b. La « zone résidentielle » est celle dans laquelle la fonction d’habitat est prépondérante. La « zone de rencontre » est une zone dont les caractéristiques sont similaires à celles de la zone résidentielle mais où les activités peuvent être étendues à l’artisanat, au commerce, au tourisme, à l’enseignement et aux activités récréatives. — { CdR, art. 2.32 }

Au sens usuel, le terme résidentiel désigne les beaux quartiers d’une ville. Évidemment, ce n’est pas le sens donné dans ce cas précis. L’appellation de « zone résidentielle » a été créée en 1978 de manière à permettre un partage de l’espace public dans la perspective d’une véritable coexistence des différentes catégories d’usagers sur un même espace. Plutôt que de bannir totalement les véhicules motorisés, le choix a été fait de les tolérer sous certaines conditions. Un des précurseurs, est la ville de Louvain-la-Neuve. La zone de rencontre a vu le jour en 2003.

Depuis 2018, ces zones de déplacements doux se sont multipliées à Bruxelles. Certains endroits sont surprenants comme la zone de rencontre à la station Osseghem à Molenbeek. Le carrefour est réglé par des feux de circulation. Il n’est pas question que les enfants jouent sur la « route » mais l’idée est d’aménager les lieux pour que l’automobiliste limite sa vitesse et soit plus vigilant là où un grand nombre de piétons en raison des nombreux commerces et de la station de métro.

En 2020, suite à la pandémie de coronavirus, la ministre bruxelloise (Ecolo) encourage et épaule les communes à mettre en place des zones résidentielles pour permettre à tous les usagers de profiter de toute la largeur de la voirie et de garantir le respecte des consignes comme la distanciation sociale.  Les étangs d’Ixelles et la place Flagey seront aménagés dans ce sens. À Bruxelles, tout le Pentagone passera d’une zone 30 à la zone 20 km/h.