En France, les radars-jumelles (que l’on pose devant les yeux) et les speed-guns existent depuis longtemps. Il y a différents modèles. Les plus anciennes versions de radar-jumelles reposent sur un pied et fonctionnent avec un laser. Les speed-guns se tiennent comme un pistolet avec une lunette. Il suffit aux forces de l’ordre de pointer le véhicule pour avoir sa vitesse en instantané. Il n’y a aucune photo de prise. C’est l’agent qui décide, ou non, de verbaliser. L’idée est de viser les gros excès de vitesse. Souvent, l’intéressé est pris en chasse par une patrouille motocycliste mais ce n’est pas indispensable. 

Pour éviter les contestations concernant l’identité du conducteur, le dispositif policier travaille en deux groupes. Le premier est dissimulé sur un pont, dans un bosquet, sur un rond-point… et vise les véhicules à la jumelle. En cas d’infraction, les informations sont transmises à la patrouille d’interpellation placée un peu plus loin.

En Belgique, ce type de radar n’est pas autorisé. Vias, ainsi que la police, espèrent le voir prochainement dans l’arsenal répressif. Pour le moment, ces outils ne sont pas homologués.

Màj (02/2019): La dernière génération du radar jumelle, le TruSpeed, est plus compacte (il tient dans la poche), étanche, plus précis et permet des contrôles jusqu’à 600 mètres. Elle permet également d’établir d’autres infractions comme le non-port de la ceinture ou l’usage du téléphone portable à la main. Le zoom X7 permet d’agrandir l’image au point de distinguer la présence ou non de la vignette du contrôle technique ou de l’assurance.