Anticiper autant que possible le risque d’accident. Être attentif au comportement des autres usagers et aux conditions de circulation, mais aussi éviter de commettre des fautes ! — { Ch. Arnould, commissaire }

Voici quelques conseils utiles:

  • Préparer son itinéraire afin de ne pas hésiter en cours de route, éviter le trafic dense et partir à temps pour éviter la course contre la montre.
  • Attacher sa ceinture de sécurité et exiger des passagers qu’ils fassent de même.
  • Rester concentré sur la conduite, ne pas se laisser distraire par la radio, le GSM, une discussion animée, un animal de compagnie.
  • Avoir toujours un large champ de vision et s’efforcer de repérer les dangers potentiels.
  • Respecter les limitations de vitesse et adapter sa conduite aux circonstances du moment: conditions climatiques, densité du trafic, état de la route, encombrement…
  • Garder ses distances par rapport aux autres usagers.
  • Annoncer à temps ses intentions.
  • Être courtois, bannir toute agressivité au volant, dans la manière de conduire (coller au véhicule qui précède, faire des appels de phares, etc.) ou dans les gestes ou attitudes.

À l’origine, il s’agit de « conduite défensive ». Cette notion est née aux États-Unis dans les années 60 sous le nom de defensive driving. Avec, à ses débuts, ses relents d’interdit: ne rouler pas sous influence d’alcool, drogue… ou si votre état physique ou mental laisse à désirer. Ajoutez à cela beaucoup de frustration: roulez lentement et soyez toujours aux aguets. Cette attitude de conduite n’a jamais soulevé l’enthousiasme des conducteurs européens. Conduire défensivement a été rapidement assimilé à rouler lentement, timidement, craintivement, toujours sur la défensive. Bref, une image assez négative. Plus tard, les Canadiens ont rebaptisé cette conduite plus positivement en « conduite préventive ». C’est ainsi qu’elle a pris place en Europe.