L’analyse salivaire (AS) s’effectue notamment après un test salivaire positif suite à l’usage de drogue lors de la conduite. Le contrevenant place un stick sous la langue pendant quelques minutes afin de récupérer de la salive. Le policier place l’échantillon salivaire dans un flacon et l’envoie  pour analyse auprès d’un laboratoire agréé. Ce dernier est capable de lister les substances consommées et leur taux de concentration. L’AS est aussi fiable qu’un prélèvement sanguin.

L’analyse salivaire existait dans la loi depuis 2012. Il a fallu attendre le 1er avril 2019 pour la rendre opérationnelle sur le terrain. La zone boraine est une des premières à utiliser ce nouveau dispositif. Il a plusieurs avantages: raccourcir la procédure de dépistage, améliorer les contrôles (il n’est plus nécessaire d’escorter la personne à l’hôpital¹ et interrompre le contrôle routier), ne plus monopoliser du personnel hospitalier, limiter les frais pour le contrevenant lors d’un déplacement à l’hôpital.

La procédure chronologique:

  • check-list standardisée: observation faite par le policier, au minimum 3 critères
  • test salivaire: frottis lingual qui détecte la présence de drogue
  • analyse salivaire: prélèvement de la salive si test positif
  • prélèvement sanguin: si analyse impossible ou conducteur inconscient ou présente des signes physiques d’ivresse

¹ Pour éviter d’envoyer la personne à l’hôpital, un médecin est requis lors des contrôles routiers. Grâce a des veinules spécifiques, il effectue le prélèvement en vue d’une analyse ultérieure.