Marre des trottinettes
Avant, la trottinette était rangée dans les engins de déplacement. On distinguait alors des trottinettes de loisir (à propulser à l’aide de ses jambes) et les électriques qui pouvaient atteindre une vitesse de 18 km/h. Afin de s’aligner à la réglementation européenne, la vitesse a été revue à 25 km/h. Très vite, des modèles électriques ont fait leur apparition pour devenir un moyen de locomotion. Des acteurs de location en micromobilité (Lime, Pony, Dott, Bolt, Voï, Bird, Poppy) se sont progressivement installés dans les grandes villes et notamment à Bruxelles. Très vite, les problèmes sont apparus: le stationnement sauvage, gênant ou dangereux, le vandalisme, la conduite à un ou plusieurs passager(s), l’utilisation des trottoirs, le franchissement des feux rouges… Sans parler des nombreux accidents de la route.
❖ Place sur la chaussée, vitesse, usage du téléphone…
Depuis le 1er juillet 2022, le conducteur de trottinette électrique est assimilé au cycliste (quelle que soit la vitesse à laquelle ils utilisent l’appareil) et plus au piéton¹. Il a donc les mêmes devoirs et obligations que le cycliste. Les utilisateurs de ces véhicules de cyclopartage peuvent emprunter les SUL, les rues cyclables, les rues scolaires, les chemins réservés qui autorisent les cyclistes, etc. Ils ne peuvent plus rouler sur le trottoir (sauf en poussant l’engin à la main) mais sur la piste cyclable. À défaut de piste cyclable (ou de piste cyclable praticable), ils empruntent les accotements de plain-pied, les zones de stationnement. En dernier recours, ils circulent sur la chaussée.
Bien entendu, en tant que conducteur, l’usage du téléphone à la main est interdit, de surcroit en équilibre sur deux petites roues. Il faut désormais avoir 16 ans² pour conduire un tel engin, tout comme un cyclomoteur de classe A. Un seul conducteur par trottinette. Une trottinette équipée d’une selle est considérée comme un cyclomoteur (classe A si sa vitesse ne dépasse pas 25 km/h et classe B pour la vitesse maximale de 45 km/h).
❖ Équipement
Aucun accessoire n’est obligatoire si ce n’est le feu blanc à l’avant et le feu rouge à l’arrière. Ils doivent être allumés dès que la visibilité est réduite à moins de 200 mètres ou la nuit. Vu la position très basse du feu rouge arrière, il est recommandé de compléter le tout avec d’autres lumières à porter sur soi. La chasuble fluorescente est indispensable mais pas obligatoire tout comme le casque ou les différentes autres protections.
❖ Arrêt et stationnement
Au niveau du stationnement, la trottinette se range sur le trottoir en laissant un espace libre de 1,5 m. L’ordonnance bruxelloise prévoit 3 types de zones: la zone rouge (interdiction de stationner), la zone libre (aucune restriction de stationnement), la dropzone (zone délimitée et marquée pour le stationnement). Ce n’est pas encore clairement décidé. Pour le moment, le texte officiel spécifie que les bicyclettes, les engins de déplacement et les cyclomoteurs à deux roues peuvent être placés sur la chaussée ou sur les voies de stationnement, à condition qu’il existe un marquage spécifique ou une infrastructure de stationnement.
❖ Vitesse
La trottinette est limitée à 25 km/h³. Dans le piétonnier bruxellois (mais aussi le piétonnier et semi-piétonnier de Saint-Gilles), la Région et les opérateurs ont convenu d’une restriction technique automatique fixée à 8 km/h. Certains députés ont exigé d’imposer une limitation à 20 km/h mais la proposition à très peu de chance d’aboutir.
❖ Remarque
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