Souvent appelé « voiture de société », la voiture-salaire est offerte à ses employés dans le cadre de leurs déplacements qu’ils soient professionnels ou non. Une voiture de société se limite uniquement pour un usage professionnel (une camionnette de chantier, un commercial, un représentant). Depuis quelques années, cet avantage est régulièrement critiqué et remis en cause. Selon la Febiac, les voitures de société représentent 20 % du parc automobile belge.

  • véhicule d'un certain standing
  • véhicule neuf, régulièrement changé
  • véhicule à faibles émissions
  • leasing pris en charge par l'employeur (assurance, entretien, taxes, réparations)
  • carte essence
  • déplacements personnels
  • coûte moins cher à l'employeur qu'une augmentation de salaire
  • la voiture encombrer le trafic routier déjà saturé dans les grandes villes
  • stress quotidien des embouteillages, du stationnement…
  • impact négatif sur l'environnement: CO2, pneumatiques, plaquettes de frein…
  • manque à gagner pour l'État puisque la voiture n'est pas taxée comme un salaire
  • pécule de vacances et cotisations pension moins importants
En 2018, le gouvernement proposait de troquer sa voiture de société par une augmentation salariale: le fameux Cash for car. Les résultats sont plutôt décevants puisque seuls 14 échanges ont été enregistré sur 10.000 voitures en seulement un an et demi.

Màj (octobre 2020): le nouveau gouvernement prévoit le remplacement de toutes les voitures de société par des véhicules électriques d’ici 2026. Les véhicules essence ou diesel seront interdits.