Véhicule qui associe une motorisation électrique et une motorisation thermique. Il existe deux types: hybrides séries et hybrides parallèles.

Les hybrides séries ont une traction intégralement électrique, un générateur est embarqué pour accroître l’autonomie. Autrement dit, si le trajet du conducteur avant recharge ne dépasse pas la capacité de la batterie, il n’utilise que le courant. Une fois la batterie épuisée, le moteur essence fournit du courant. C’est un moteur à combustion qui sert d’appoint. Les voitures de société profitent de ce système pour des raisons de déductions fiscales. Les études montrent que bien souvent les employés préférent alimenter le moteur grâce à une carte essence offerte plutôt que de se brancher sur une prise secteur domestique.

Les hybrides parallèles (Toyota Prius) ont la double propulsion, électrique et thermique. Le moteur électrique est actif en-dessous de 40 km/h. Il est repris en charge par le moteur à combustion essence au-delà de cette vitesse, pour les franches accélérations ou lorsque des accessoires énergivores sont en fonction (clim). L’hybride convient idéalement pour les petits parcours à faible vitesse, donc essentiellement en milieu urbain.

L’hybride est un véhicule silencieux. Il est agréable à conduire et donne des bonnes sensations de puissance. Il consomme moins qu’un moteur traditionnel car il récupère de l’énergie de la décélération. Les coûts d’entretien sont réduits. Il produit moins de CO2. Enfin, il a un intérêt fiscal important en Flandre. Du côté des inconvénients, l’hybride — et surtout le plug-in — a un prix d’achat plus élevé; environ 5.000 euros par rapport à une voiture ordinaire de même puissance. Les moteurs sont plus lourds et le coffre moins volumineux.