Le Code de la route évoque à de nombreuses reprises ce terme, notamment concernant les signaux routiers, la veste de sécurité, les cônes de visibilité…

« Un matériau fluorescent capte une partie du rayonnement ultraviolet invisible de la lumière du soleil et, au moyen de pigments spéciaux, la retourne à l’observateur sous forme de lumière visible. Ce type de matériau ne réagit toutefois qu’en présence d’une source de lumière naturelle. Un matériau fluorescent semblera plus brillant qu’un matériau de même couleur qui n’est pas fluorescent, en particulier dans des conditions de faible luminosité naturelle (p. ex. ciel couvert, brouillard, crépuscule, aube). Cette propriété accroît la visibilité le jour, ce qu’aucune autre couleur ne permet. Les matériaux fluorescents offrent une meilleure visibilité le jour, particulièrement au crépuscule et à l’aube. Ce sont les couleurs fluorescentes qui procurent le meilleur contraste avec la plupart des arrière-plans. »

« Un matériau rétroréfléchissant retourne la lumière directement à la source lumineuse. Cette propriété permet au conducteur de voir la lumière réfléchie par le matériau rétroréfléchissant fixé sur les vêtements (tant que la personne qui porte ces vêtements se tient dans le faisceau lumineux). Les matériaux rétroréfléchissants sont plus efficaces dans les conditions de faible luminosité. Ils peuvent réfléchir la lumière durant le jour, mais la différence entre la lumière réfléchie par le matériau des vêtements et celle réfléchie par le milieu ambiant est faible. Le manque de contraste rend les matériaux rétroréfléchissants inefficaces pour accroître la visibilité le jour (temps ensoleillé). »

Source: Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail.