En Belgique, un permis probatoire est permis de conduire assorti à certaines restrictions délivré par un juge suite à une condamnation. En principe, en cas de déchéance du droit de conduire, le condamné doit remettre au greffe son permis de conduire. Cependant, le juge peut limiter cette déchéance. Dans la pratique, le condamné remet son PC au greffe et ce-dernier fait une demande auprès de la commune pour délivrer un PC restrictif. À l’arrière du permis, à la colonne n°11 se trouve alors indiqué la date de fin de validité.

permis de conduire européen

Il existe 4 types de limitations. La première restreint le permis à certaines catégories de véhicules. La deuxième interdit la conduite les week-ends et les jours fériés (code 200). C’est généralement le cas pour les professionnels de la route qui ont besoin de leur véhicule pour exercer leur profession. La troisième concerne l’alcolock (code 112). La conduite est autorisée mais uniquement sur les véhicules équipés d’un éthylotest antidémarrage. Enfin, la dernière est délivrée pour la réussite de l’examen pratique des tests de réintégration. Le déchu est autorisé à conduire uniquement dans le cadre de l’apprentissage à la conduite en compagnie d’un moniteur issu d’un centre d’examen agréé.

Selon le dictionnaire, un stage probatoire est un stage imposé à un candidat à un emploi, avant son engagement définitif dans une entreprise. Il doit prouver qu’il convient. En France, les 18-24 ans reçoivent dans un premier temps un permis probatoire doté d’un capital de 6 points au lieu de 12. Au terme des trois ans d’apprentissage et à condition qu’aucun retrait de points n’ait eu lieu, le conducteur reçoit ses 12 points. L’objectif est de responsabiliser le nouveau conducteur aux risques liés à la conduite.