Matières microscopiques en suspension dans l’air et les plus nocives pour la santé humaine. La nature elle-même produit ces particules comme le pollen, le sel marin. Les volcans, les feux de forêt sont également source de dégagement de particules. Reste que la plupart des émissions sont de nature humaine: activités agricoles, industrie, chauffage individuel au bois, transport routier. Et dans le transport routier on peut pointer les gaz rejetés par les carburants et plus particulièrement ceux du diesel même si de gros efforts ont été faits pour réduire ces émissions. L’usure des plaquettes des freins et des pneumatiques produisent aussi des particules fines. Plus la voiture est lourde, plus ces émissions sont importantes.

Les particules fines issus de la combustion du carburant sont classées en deux catégories: les PM10 et les PM2.5. Plus elles sont petites, plus elles sont dangereuses car elles pénètrent plus facilement dans les alvéoles pulmonaires mais aussi le sang. Ces particules peuvent contenir des métaux toxiques. Les filtres à particules réduisent considérablement l’émission de ces particules. Le problème c’est qu’en fin de processus les plus petites particules ne sont pas filtrées. Leur effet sur la santé peut être tout aussi — sinon plus grave — sur notre santé. Depuis 2012, l’OMS a classé les particules fines comme étant cancérigènes. Elles sont responsables de 48.000 décès prématurés en France¹. 

L’Union européenne a fixé le seuil de tolérance à 20 µg/m³. En 2018, il a été dépassé dans un tiers des stations.


¹ Source: « Putains de camions » (ARTE, 07/05/19).