Le liquide de frein permet, grâce à une pression sur la pédale de frein, de transmettre la force de freinage aux quatre roues. On parle de « liquide » mais ce n’est ni de l’huile ni de l’eau. Neuf, il résiste à plus de 200 °C, c’est-à-dire plus haut que le point d’ébullition. Avec le temps, il se charge en humidité et la résistance à la chaleur diminue. Le liquide de frein est incompressible, sinon il est totalement inefficace. Il est fluide et ne fige pas avec le froid.

Le liquide de frein est hygroscopique, c’est-à-dire qu’il a la particularité d’absorber l’humidité de l’air. Raison pour laquelle il ne faut jamais utiliser le restant d’un bidon. À l’usage, les plaquettes frottent contre le disque et chauffent de plusieurs centaines de degrés. Cette haute température est transmise au liquide de frein. Les changements de température et l’humidité présente dans l’air dégradent peu à peu le liquide de frein. Ainsi, le point d’ébullition diminue.

Il existe des liquides minéraux mais ce sont les moins courants. On les réserve pour les voitures haut de gamme. Les liquides synthétiques (ou silicone) sont les plus courants. Ces liquides de frein ne sont pas miscibles entre eux. Ils sont classés selon leur degré d’ébullition. La première catégorie apparue est le DOT3. C’est le moins cher. Il convient bien pour les freins à tambour. Le DOT4 a le meilleur rapport qualité-prix. C’est le plus utilisé. Le DOT 5.1 a le niveau d’ébullition le plus haut.

On différencie le sec de l’humide. C’est tout simplement le neuf et le liquide usé.

  • DOT3: 205 sec / 140 humide
  • DOT4: 230 sec / 155 humide
  • DOT 5.1: 265 sec / 185 humide

La dernière catégorie reprend les produits les plus chers du marché avec un DOT 5 (270°C) de couleur violette et dont la particularité est de ne pas se dégrader avec le temps. Contrairement aux autres, elle n’abîme pas la peinture.