Les juridictions civiles règlent les conflits entre des personnes. Ce sont des litiges entre particuliers. Par exemple, une personne estime que la haie du voisin est trop haute et mal entretenue. S’ils ne trouvent pas un terrain d’entente, la personne peut porter l’affaire devant le juge de paix. Autre exemple, un locataire ne paye pas son loyer en raison de l’humidité présente dans les murs. Il estime que c’est au propriétaire de faire les nécessaire pour que le logement soit décent et habitable. Faute d’accord, l’affaire passe devant une juridiction civile.

Il peut y avoir aussi des conflits entre un particulier et une personne morale. Cette dernière est soit privée (une société commerciale) soit publique (l’Etat, la Région, la commune). Par exemple, un travailleur conteste son licenciement et réclame des indemnités de préavis. Un automobiliste peut assigner la commune devant le tribunal car il estime que l’accident dont il a été victime est causé par le mauvais entretien de la route. Il peut alors réclamer des dommages et intérêts.

Contrairement aux juridictions pénales où l’Etat intervient dès qu’il y a constatation d’une infraction, dans les juridictions civiles il faut que la partie lésée fasse une demande auprès de la justice. Tant qu’il n’y a pas de plainte, aucune affaire n’est ouverte. La partie demanderesse en appel au juge pour qu’il reconnaisse les droits ou des obligations de chacun. Le juge va alors se baser sur les textes de loi ou les contrats qui lient les deux parties. Comme la loi se veut générale et que chaque situation est unique, il revient au juge de trouver l’issue la plus juste et la plus adaptée.

Voir aussi: « Juridiction pénale ».