On ne parle pas ici de conduite mais d’un comportement répréhensible sur la voie publique et les propriétés privées. Une personne se trouve sous l’influence de la boisson au point de ne plus avoir le contrôle de ses actes. Néanmoins, la personne reste consciente de ses actes. Le fait d’être saoul n’est pas répréhensible en soi mais ce sont surtout les comportements troublant la tranquillité et la propreté qui sont punissables: cris, jets de bouteilles, bagarres, etc. Théoriquement, une amende voire un emprisonnement en cas de récidive sont prévus. Dans la pratique, la personne est arrêtée administrativement, privée de liberté (au min. 2 heures et max. 12 heures) et mise en cellule de dégrisement. Avant d’être relaxée, la personne est entendue pour les faits qui lui sont reprochés et un PV est rédigé.

Quelques communes élaborent des décrets pour limiter la consommation et les dérives (vol, violence). Ainsi, depuis octobre 2021, la police de Bruxelles Nord fait appliquer l’interdiction de consommer des boissons alcoolisées dans les « quartiers chauds », de 20h à 8h du matin.