Caméra embarquée destinée à filmer ce qui se présente dans le champ de vision du conducteur. Elle est fixée sur le tableau de bord ou le parebrise. Le système peut être plus ou moins perfectionné avec l’installation d’une deuxième caméra à l’arrière orientée vers la route. L’objectif est d’obtenir des images à faire valoir en cas d’accident. Certaines ont deux objectifs comme sur les téléphones portables. L’un permet d’enregistrer la route et l’autre l’habitacle. Autre option, le mode parking. La voiture stationnée est équipée de détecteurs de mouvement ou de choc qui envoient un signal à la caméra lorsqu’un autre véhicule s’approche trop près. Il existe encore bien d’autres options comme la présence d’un accéléromètre, l’enregistrement du son capté dans l’habitacle, la géolocalisation par GPS, etc.

Est-ce légal en Belgique ? La Commission Vie Privée dénommée Autorité de protection des données fait trois distinctions: usage récréatif, sécurité pour les chauffeurs de taxi et preuves en cas de collision. Dans le premier cas, il peut s’agir de filmer la route des vacances ou d’enregistrer un parcours pour le visualiser à posteriori. Dans ce cas, la loi sur la vie privée ne s’applique pas pour autant que les images restent au sein de la famille. Si les images sont rendues publiques, alors il faut l’accord préalable de chaque personne filmée et l’auteur de la diffusion devient responsable. Dans le deuxième cas, les caméras filment l’intérieur de l’habitacle afin d’assurer la sécurité des chauffeurs de taxis et de parer au vandalisme. Ce cas, ne nous intéresse pas. Dans le troisième cas, l’enregistrement est soumis à certaines conditions. Par exemple, l’auteur doit effacer les images le soir si aucun incident n’a eu lieu. Il est aussi tenu d’une obligation d’information. Il devra en informer la partie adverse juste après un accident ou de mentionner la capture des images sur le constat de police ou le constat à l’amiable. Ces clichés font partie alors d’un dossier judiciaire et ne peuvent se retrouver sur les réseaux sociaux ou les plateformes de vidéo comme Youtube. Le mieux est de demander conseil à son courtier avant toute diffusion publique.

En cas de jugement devant le tribunal, chaque cas est particulier. Il arrive que le juge estime non recevable les images filmées par dashcam. Voir un exemple de jugement.

À lire ailleurs: « Les dashcams » (Autorité de protection des données).