Cet article concerne le centre d’examen d’Evere/Schaerbeek, mais c’est pratiquement le même procédé à Anderlecht.

Le jour J de l’examen pratique, l’élève se rend au centre par ses propres moyens. De son côté, le moniteur, prend le véhicule de l’auto-école et se rend au centre¹. Il se range sur les quelques places prévues devant la sortie du centre d’examen. À défaut de place, il peut se ranger sur la première rangée en sortie du contrôle technique. Au pire, il va se placer dans le terrain de manoeuvres placé à quelques mètres. Il installe le panneau de et prépare les documents du véhicule.

❖ L’élève se présente à l’examen

Pour bien faire, l’élève doit arriver 30 minutes avant le début de son examen. Il peut y avoir du monde au centre ou des examens écourtés, voire annulés. L’apprenti-conducteur rencontre le moniteur. Ensemble, ils vont au bureau d’inscription. Le candidat donne sa carte d’identité et le moniteur remet l’attestation (6h, 20h, 30h…). Attention d’avoir bien rempli tous les documents sinon c’est un refus administratif (25 e). Le centre demande ensuite la carte d’identité et le permis de conduire du moniteur². L’élève paye ensuite la redevance. L’instructeur et l’élève retournent au véhicule. Chacun prend sa place habituelle. Le candidat fait alors ses réglages au poste de conduite.

❖ L’arrivée de l’examinateur

L’examinateur se présente au véhicule de l’auto-école. Il rend les documents à l’élève et demande de porter le masque. Il se place à l’avant du véhicule et demande à l’élève d’allumer les clignotants, les feux de croisement, d’activer les essuie-glace, de faire fonctionner l’avertisseur sonore. Il peut demander n’importe quelle commande comme la position nuit du rétroviseur interne, le désembuage du parebrise, etc. Il peut aussi demander une vérification extérieure (moteur, pneu) mais ce n’est pas systématique. Il fait de même à l’arrière. Il se présente auprès du moniteur et peut demander à vérifier les documents du véhicule.

Il monte ensuite à l’arrière droit du véhicule. Il donne les consignes de direction: à gauche, à droite et tout droit si aucune consigne n’est donné. Il demande au moniteur de mettre le boîtier de commandes en mode examen. Toute intervention sur les pédales déclenche une alerte sonore.

❖ L’examen sur la voie publique

Lors de l’épreuve, le moniteur doit assurer la sécurité du véhicule et des passagers. Il est là pour sauver la voiture (et les passagers), pas le candidat. Il ne peut pas aider l’élève d’aucune façon que ce soit. Il ne peut pas intervenir sur les pédales, le levier de vitesse, le volant, le chauffage… Il évite de donner des indications implicites par son comportement, par exemple en faisant l’angle mort trop tôt ou en tournant la tête bien à droite en amont d’un carrefour. Toute intervention de l’instructeur entraîne l’échec. Il ne peut pas faire de gestes suspects qui pourraient compromettre le déroulement de l’examen. L’instructeur est autorisé à échanger avec l’examinateur. De son côté, le candidat écoute et respecte les consignes de l’examinateur.

❖ Les résultats de l’épreuve

À la fin de l’épreuve, l’inspecteur retourne au centre. Il rend compte de sa décision et la motive. Le tout est retranscrit sur un document et remis au candidat. Ce dernier sait alors s’il a réussi ou échoué. Dans le second cas, on lui indique les erreurs commises. Le candidat peut repartir tandis que l’instructeur enchaîne avec l’élève suivant.

¹ Parfois, l’instructeur emmène le premier candidat. Il en profite souvent pour le faire rouler sur le parcours. Il faut alors prévoir un délai supplémentaire, surtout s’il est nécessaire de développer un sujet.
² Pour un moniteur qui se présente la première fois au centre, il vaut mieux toujours rencontrer le chef examinateur.