Au début, les échanges de texte se limitaient aux smileys. Des petites figurines rudimentaires intégrées à la fin d’une phrase pour exprimer une expression. Composées de caractères basiques, il fallait tourner la tête d’un quart de tour à gauche pour les comprendre. Ont suivi les émoticones. Plus imagées, elles offrent plus de choix et plus besoin de se pencher. Ces trombines colorées apportent un peu de légèreté, de sympathie. Enfin, venu du Japon, les emojis brassent un champ beaucoup plus large que l’expression de visages heureux, colériques, malades, amoureux… Il y en a pour tous les goûts et chaque année, le consortium Unicode valide une centaine de nouveautés. Vous les connaissez bien puisqu’elles se trouvent dans vos applications, vos téléphones portables, vos tablettes…

En matière de sécurité routière, on ne peut pas dire qu’on est gâté puisqu’il n’existe pratiquement rien: un sens interdit, un arrêt de bus (qui ressemble à rien), une interdiction pour les vélos, une interdiction pour les piétons, un passage pour enfants, un feu de circulation horizontal (!), un feu de circulation, une barrière de chantier, un feu rouge (!) de police, un signal de danger, une voiture en glissade, etc. Non seulement ce n’est pas très fourni mais en plus c’est très typé USA. Je ne suis pas certain qu’on sera nombreux à les utiliser.

Ce que l’on sait moins c’est que chaque support désigne lui-même ses pictogrammes. Si on prend la voiture de face 🚘, elle apparait différemment selon qu’on l’utilise dans un environnement Apple, un compte Google, un téléphone Samsung, le logiciel Microsoft, l’application Whatsapp, etc.

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